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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/411

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LA JEUNE FILLE.

Tout ce que je dis cependant n’exprime qu’à demi mon supplice. Ô toi, cher amant, je t’en conjure, ouvre-moi ; couvre-moi de baisers : c’est pour toi que je souffre.

LE JEUNE HOMME.

Ô mon précieux bijou, rejeton de Kypris, abeille de la Muse, nourrisson des Kharites, image de la Volupté, ouvre-moi ; couvre-moi de baisers : c’est pour toi que je souffre.

PREMIÈRE VIEILLE.

Hé ! l’homme ! Pourquoi frappes-tu ? Est-ce moi que tu cherches ?

LE JEUNE HOMME.

Où prends-tu cela ?

PREMIÈRE VIEILLE.

Tu frappais à la porte.

LE JEUNE HOMME.

Que je meure !

PREMIÈRE VIEILLE.

Qu’es-tu venu chercher avec ton flambeau ?

LE JEUNE HOMME.

Je cherche un Anaphlystien.

PREMIÈRE VIEILLE.

Qui ?

LE JEUNE HOMME.

Par Sébinos ! que tu attends peut-être.