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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/507

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KHRÉMYLOS.

Attends un peu, et nous allons mettre tout de suite Ploutos à la place où Zeus gardait autrefois l’opisthodome de la Déesse. Qu’on m’apporte ici des torches allumées, afin que tu les portes devant le Dieu.

LE PRÊTRE.

C’est tout à fait ainsi qu’il faut faire.

KHRÉMYLOS.

Qu’on appelle Ploutos au dehors.




LA VIEILLE FEMME.

Et moi, que ferai-je ?

KHRÉMYLOS.

Ces marmites, qui nous servent à l’inauguration du Dieu, mets-les sur ta tête, et porte-les solennellement : tu as pour cet effet une robe de diverses couleurs.

LA VIEILLE.

Mais ce pour quoi je suis venue ?

KHRÉMYLOS.

Tout s’arrangera suivant ton gré. Le jeune homme ira chez toi ce soir.

LA VIEILLE FEMME.

Si, de par Zeus ! tu me garantis que ce jeune homme viendra chez moi, je porterai les marmites.