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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/6

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LES OISEAUX




EVELPIDÈS, au geai.

Est-ce tout droit que tu me dis d’aller, du côté où l’on voit cet arbre ?

PISTHÉTÆROS, tenant une corneille.

La peste te crève ! La voilà qui me croasse de revenir en arrière !

EVELPIDÈS.

Pourquoi, malheureux, sautillons-nous de haut en bas ? Nous nous tuons à chercher ainsi notre route de côté et d’autre.

PISTHÉTÆROS.

Je me suis fié, pour mon malheur, à cette corneille, qui m’a fait parcourir deux mille stades de chemin.