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Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 2.djvu/62

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LE DISEUR D’ORACLES.

Le ciel m’en empêchait.

PISTHÉTÆROS.

Mais il n’y a rien de tel que d’entendre les paroles mêmes.

LE DISEUR D’ORACLES.

« Quand les loups et les vieilles corneilles habiteront ensemble l’espace qui sépare Korinthos de Sikyôn… »

PISTHÉTÆROS.

Qu’est-ce que les Korinthiens ont de commun avec moi ?

LE DISEUR D’ORACLES.

Par ces mots, Bakis désigne l’air. « … Que d’abord on immole à Pandôra un bélier à la toison blanche ; et que celui qui, le premier, sera le prophète de vraies paroles, on lui donne un manteau propre et des chaussures neuves. »

PISTHÉTÆROS.

Y a-t-il aussi les chaussures ?

LE DISEUR D’ORACLES.

Prends le papyrus. « Qu’on lui donne aussi une fiole et une large part des entrailles. »

PISTHÉTÆROS.

Y a-t-il aussi le don des entrailles ?

LE DISEUR D’ORACLES.

Prends le papyrus. « Et si tu fais, jeune homme, ce que