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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/155

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Ils couraient au-devant de la baronne.

XIII

À la Saulaie.


Mme de Hautmanoir et ses petits-enfants arrivèrent à la Saulaie par un de ces temps superbes dont on jouit souvent pendant ce qu’on appelle l’été de la Saint-Martin, derniers adieux des beaux jours avant l’entrée de l’hiver.

Le château, vaste demeure normande, très confortable, était situé au milieu d’un grand parc, qui contenait un étang ombragé de saules pleureurs aux longues chevelures qui trempaient dans l’eau, d’où le nom de Saulaie donné à l’endroit.