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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/178

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UNE SECONDE MÈRE.

dont le Père ferma la porte et où il suspendit une pancarte, à un clou.

En l’absence du Père Paterne

on est prié de s’adresser en face chez Mlle Virginie.

Mme de Hautmanoir.

Mademoiselle Virginie ? qui est-ce ?

Le Père Paterne donnait deux légers coups à la fenêtre de la maison, en face.

Le Père Paterne.

Tenez, la voilà.

Mme de Hautmanoir et ses petits-enfants aperçurent, à travers la vitre, la pâle figure d’une infirme, toute réduite, toute menue, qui avait la taille d’un enfant de huit ans et qui travaillait activement à faire de la dentelle, sur une large pelote, couverte de fuseaux qu’elle remuait avec agilité.

Les coups, frappés à sa vitre par le Père Paterne, lui firent lever les yeux, des yeux