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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/19

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UN SERMENT SOLENNEL.

« tu ne jureras ni autre chose pareillement » et il défendait les jurements. »

Jacques.

Mais il n’est pas question de jurer le nom du Bon Dieu : ce que je le demande, c’est un serment, une promesse, une promesse qui engage l’honneur : mieux, vaudrait mourir que d’y manquer.

Gina est de plus en plus impressionnée ; elle ne comprend guère ce que tout cela signifie, mais, puisque Jacques le veut, c’est qu’il a raison.

Jacques attire à lui la jolie tête blonde de sa sœur et l’embrasse très fort.

Jacques.

Pauvre chou, va !

Gina se sent soudain animée d’un courage héroïque, décidée à affronter n’importe quoi, pour faire plaisir à Jacques.

Jacques.

Eh bien ! voilà, Gina. C’est un secret, un secret très important. Tu sais, il y a deux ans que maman est morte ; il arrive souvent que, lorsque les mamans meurent, les papas prennent une autre femme.