Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/197

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
185
UN GRAND PARTI.

Rambert, vous savez bien, M. de Saint-Rambert, du château des Bouquets ? Il est à Cannes en ce moment. — Oui, oui, eh bien ? — Eh bien, sa demoiselle, Mlle Solange, va épouser notre maître. — Elle est si gentille ! répondit la mère Buisson. — Ah ! bien, c’est tout ce que vous trouvez à dire, repartit Lison. Vous ne pensez donc pas aux deux enfants, pauvres victimes ! ni à nous non plus qu’on va peut-être mettre à la porte et en tout cas qu’on voudra régenter… » Je n’en ai pas entendu davantage, car, tout à coup, Lison, s’avisant que la porte de ma chambre était ouverte, vint, sur la pointe des pieds, sa lampe d’une main et de l’autre cachant la lumière, pour voir si je dormais. Je fermai les yeux, elle s’y trompa. « Il dort comme un plomb… heureusement », dit-elle tout bas. Puis elle ferma la porte avec précaution.

Eh bien ! qu’en dis-tu, Gina ?

Gina, embarrassée.

Que veux-tu, Jacques ?

Jacques, bondissant.

Comment, ce que je veux ? Je ne veux pas