Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
9
UN SERMENT SOLENNEL.

Gina se demande comment Jacques est si sûr de ces choses-là et elle le regarde d’un air étonné.

Jacques, froissé.

Ah ! tu ne me crois pas ? Eh bien ! tu vas voir !

Il ouvre précipitamment son livre, en tourne les pages avec rapidité et s’arrête devant une gravure qu’il place sous les yeux de Gina.

Jacques.

Tiens, regarde cette grosse méchante femme : c’est une belle-mère. Tu vois, elle fouette tant qu’elle peut la pauvre Sophie, parce que sa maman est morte.

Gina, indignée.

Comment, elle la bat parce que sa maman est morte ?

Jacques.

Elle ne la bat pas précisément parce que sa maman est morte, mais parce que Sophie n’est pas sa fille et qu’elle ne peut la souffrir.

Gina est terrifiée, toutes ses idées sont bouleversées du coup.