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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/212

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UNE SECONDE MÈRE.

Jacques, troublé, paya, prit les billets et se dirigea en hâte, avec Gina, sur le quai où un train entrait en gare.

Tout à coup, ils s’arrêtèrent pétrifiés : ils venaient d’apercevoir le père Buisson. Celui-ci était venu chercher un chien de chasse qu’on lui envoyait.

Jacques.

Vite, vite, Gina, montons dans ce compartiment, qu’il ne nous aperçoive pas.


Le compartiment était plein de voyageurs. Il restait, du côté opposé à l’entrée, juste deux places que Jacques et Gina s’empressèrent d’occuper. Le père Buisson était si affairé, avec son nouveau chien, qu’il n’avait rien vu. Jacques installa, dans le filet, sa valise avec le parapluie de Gina. Celle-ci préféra garder son panier sur ses genoux.

La locomotive siffla, le train partit.

Jacques.

Tiens ! mais je croyais que Verneuil était de l’autre côté. Où allons-nous donc ?

Un voyageur, obligeant.

Verneuil, Monsieur, mais c’est dans la direc-