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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/233

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À L’AVENTURE.

Jacques et Gina, honteux, baissèrent la tête et s’habillèrent.

« Et nos chapeaux ? » dirent-ils au moment de sortir.

La vieille.

Ah ! vos chapeaux, je ne sais où ils sont.

Jonas, insolent.

Trouvez-les, si vous pouvez.

Jacques, portant la main à la poche de son pantalon.

Ah ! mon Dieu ! et mon porte-monnaie ? et mon couteau ? mon beau couteau.

Jonas et la femme se mirent à rire d’un air moqueur.

Jacques, sentant la colère le gagner.

Oui, où est-il mon porte-monnaie ? car je l’avais, en venant ici. J’en suis sûr. J’ai même compté mon argent sur la route, avant de vous rencontrer.

Jonas et la vieille rirent de plus belle.

Jacques, furieux.

Ah ! ça ne se passera pas ainsi, allez ! C’est vous qui l’avez volé, comme vous avez volé ma veste, mon couteau, le col de ma sœur et nos