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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/237

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À L’AVENTURE.

Le Gendarme.

Allons ! allons ! on va aller s’expliquer devant M. le Commissaire. En avant, marche, et pas de résistance !…

Et, prenant Gina par un bras et Jacques au collet, il se dirigea vers le commissariat de police, où la foule houleuse les accompagna.

Arrivés au poste, le gendarme les fit entrer, avec la mère Cruchon et Jonas, puis ferma la porte au nez des curieux.

Le Commissaire, assis devant une table, interrogea d’abord la mère Cruchon qui, avec un aplomb infernal, recommença ses abominables mensonges que répéta, après elle, son fils Jonas.

Le Commissaire, à Jacques.

Votre nom ?

Jacques.

Jacques de Brides.

Le Commissaire, riant.

Ah ! ah ! ah ! mon garçon, vous ne me ferez pas croire que c’est là votre nom. Brides, c’est un nom honorablement connu dans nos contrées. Vous l’aurez entendu prononcer, et vous vous l’êtes approprié.