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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/239

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À L’AVENTURE

vait pas dans ses poches quelque preuve de son crime.

Le Commissaire fouilla la veste de Jacques où il ne trouva rien, mais, en retournant les poches de son pantalon, les deux pauvres enfants furent pétrifiés d’en voir sortir, dans la main du commissaire, une poignée d’allumettes, avec une méchante bague dorée, une petite chaîne, et une broche, sans valeur.

La mère Cruchon, triomphante.

Là, quand je le disais ! ce sont les bijoux à Mme Bourrel, je parie.

Le Commissaire.

Elle est venue, en effet, déposer une plainte, elle a dit qu’on avait mis le feu à une meule derrière sa ferme, et que, profitant du moment où tout le monde courait l’éteindre, les voleurs avaient pénétré chez elle, fracturé un meuble et emporté tous ses bijoux.

La mère Cruchon, prenant un air navré.

Et c’est là tout ce qui en reste ; hélas ! mon Dien, faut-y tout de même !!!!

Le Commissaire, à Jacques.

Eh bien ! vous le voyez, mon garçon, vous