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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/245

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À LA RECHERCHE DES FUGITIFS.

pour enfants. « Ah ! me dit-elle souvent avec émotion, si les pauvres petits ne me rendaient pas un peu d’affection, s’ils n’arrivaient pas, un jour, à me considérer presque comme leur maman, je crois vraiment que j’en mourrais de chagrin. Mieux vaudrait cent fois renoncer à ce mariage. »

« Voilà, chers enfants, quels sont ses sentiments. J’espère, de tout mon cœur, que vous saurez y répondre.

« Elle est ma femme depuis huit jours, et nous avons grande hâte de nous retrouver à Brides, afin de vous entourer tous deux de notre tendresse. Demain soir, nous arriverons pour dîner. J’écris au père Buisson de nous envoyer l’automobile à la gare, pour le train de cinq heures quatorze.

« Donc, mes chéris, à demain, je vous embrasse tendrement.


« Votre Papa. »


À midi, Lison s’étonna de ne pas voir rentrer les deux enfants. Elle courut chez le père Buisson qui ne put lui en donner des nouvelles.