Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
248
UNE SECONDE MÈRE.

les preuves enfin que ce sac lui appartenait, et qu’il lui a été volé.

Le Commissaire.

Voilà un beau coup de filet, gendarme, je vous en félicite. (Examinant le sac) En effet : sac de chagrin noir avec fermoir d’acier, des bijoux, des lettres, un porte-monnaie, une petite glace et un tire-boutons. Ce sont bien là les objets dont Mme Bourrel nous a donné la liste et la description. Emmenez-moi ce vilain gibier en prison.


Le gendarme sortit avec la mégère et son fils qui, en passant devant Jacques, lui montrèrent le poing.

Le Commissaire, étonné, à Jacques.

Ah ! ça, vous les connaissez donc ?

Jacques.

Hélas ! oui, monsieur le Commissaire, c’est chez cette méchante vieille que nous avons passé la nuit. Elle nous a abominablement volés, ma sœur et moi, et, quand je l’ai menacée d’aller me plaindre à la police pour nous faire rendre notre argent et nos vêtements, elle nous a jetés dehors et a ameuté, comme vous le