les preuves enfin que ce sac lui appartenait, et qu’il lui a été volé.
Voilà un beau coup de filet, gendarme, je vous en félicite. (Examinant le sac) En effet : sac de chagrin noir avec fermoir d’acier, des bijoux, des lettres, un porte-monnaie, une petite glace et un tire-boutons. Ce sont bien là les objets dont Mme Bourrel nous a donné la liste et la description. Emmenez-moi ce vilain gibier en prison.
Le gendarme sortit avec la mégère et son fils qui, en passant devant Jacques, lui montrèrent le poing.
Ah ! ça, vous les connaissez donc ?
Hélas ! oui, monsieur le Commissaire, c’est chez cette méchante vieille que nous avons passé la nuit. Elle nous a abominablement volés, ma sœur et moi, et, quand je l’ai menacée d’aller me plaindre à la police pour nous faire rendre notre argent et nos vêtements, elle nous a jetés dehors et a ameuté, comme vous le