Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
16
UNE SECONDE MÈRE.

Jacques.

Avec de la peinture, grand’mère. De la peinture du peintre qui était dans la serre. Il a laissé ses pots, alors…

Mme de Hautmanoir.

Alors, tu es allé les prendre pour faire un tas de saletés avec, je te reconnais bien là.

Et toi, Gina ?

Elle s’avance vers la petite fille et la secoue légèrement par le bras.

Mme de Hautmanoir, éclatant tout à coup.

Mais elle empoisonne, cette petite ! Quelle invention diabolique a-t-elle pu avoir, elle aussi ?

Gina, sentant les larmes la gagner.

Grand’mère, c’est le fumier !

Mme de Hautmanoir, accablée.

Le fumier à présent, c’est complet ! (Avec exaspération) : À quoi pense-t-elle donc Lison ? Cette fille a perdu la tête de vous laisser ainsi livrés à tous les écarts de votre imagination vagabonde. (Et, se tournant vers ses hôtes) : Ils ne savent qu’inventer, ces monstres d’enfants !