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Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/277

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consiste, qu’à procurer le salut des ames, selon les differentes voyes que leurs differentes dispositions demandent, et qu’il n’y a point au contraire de plus veritable cruauté, (...).

Que si l’on considere, que les livres de Saint Ambroise de la penitence ont esté faits contre les novatiens, qui par une dureté inhumaine ne laissoient aucune esperance, à ceux qui pechoient mortellement apres le baptesme, de r’entrer dans la participation de l’eucharistie, l’on jugera facilement, que si l’on pouvoit entrer en quelque soupçon que ce saint eût passé les bornes de la verité dans cét ouvrage ; ce devroit estre plustost par une trop grande indulgence, que par une trop grande rigueur : et cependant remarquez de quelle sorte il s’oppose à l’excessive severité de ces heretiques ; et quelle penitence il veut que l’on fasse des pechez, mesme secrets, pour pouvoir estre remis dans la communion de l’eglise. (...).