Aller au contenu

Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/413

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Chapitre 38


refutation de la derniere raison : qu’il n’y a point de condition en laquelle on ne puisse prendre le temps necessaire, pour se disposer à la communion les dimanches et les festes.

enfin, pour la derniere raison, et qui sans doute fait le plus d’impression sur vostre esprit ; c’est dites-vous, qu’il n’y a condition aucune en laquelle on ne puisse prendre le temps necessaire pour se disposer à la communion les dimanches et les autres festes. (...), vous ne connoissez pas l’esprit du christianisme. Vous traittez en pharisien les mysteres les plus augustes de nostre religion : vous prenez une chose exterieure pour regle de la plus importante des actions d’un chrestien. Quoy ? Vous vous imaginez que toute la preparation pour recevoir l’eucharistie, ne consiste qu’à dire quelques prieres avant que de communier, et que l’on merite de le faire toutes les fois que l’on peut prendre ce temps ? Et quelle asseurance avez-vous que le Saint Esprit s’assujettisse à vos heures, et qu’apres qu’un homme du monde aura passé toute la semaine à satisfaire à ses plaisirs, à son ambition, à son