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Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/464

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sacrileges, les parjures, les blasphemes, ne fussent sujets à la penitence publique, et qu’ainsi ceux qui se trouvent coupables de ces crimes, qui ne sont qu’en trop grand nombre à la honte de nostre siecle, ne fissent fort bien, selon l’esprit de l’eglise, et le sentiment des peres, de se retrancher durant plusieurs jours, voire plusieurs mois, de la sainte communion, pour faire durant ce temps penitence de leurs pechez. Le seul exemple de Fabiole est capable de vous convaincre, et de monstrer à tout le monde, combien il est esloigné de la verité, que l’on ne fist penitence publique que pour des crimes enormes. Car Saint Hierosme, qui a fait un eloge de cette dame romaine, comme d’une sainte, rapporte qu’ayant quitté son mary pour cause d’adultere, et s’estant remariée à un autre, dans la creance qu’elle avoit que son premier mariage fust rompu, elle se soumit à la penitence publique pour cette faute, qui venoit plûtost d’erreur et d’imprudence, que de malice, selon le tesmoignage de Saint Hierosme. (...).

Elle fe couurit clvn fac, dit ce Pere, Elle ſe mìt dans l’ordre des 1 ? enitens, Cykla. veuë de Rome, le Papefes Prefres, & tout le peuplepleurant auecel- : le-, Elle fe profìerna contre terre, ayant les cheueux efpars,le vifage plombé,les mains fales, & U tejle pleine de poudre çydecendre. Elle ne rougitpoint de Dieu dans la terre, & Dieu aufi ne rougira point — J :—tm