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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/107

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DÉVALISÉE

en jurant comme zun chien.

Il faisoit nuit : & v’là-t-il pas qu’une demoiselle de son quarquier prend l’bras d’Cadet. — Bonjour, mon p’tit roi. — Ah ! c’est vous, Mameselle Fanchon. On disoit que d’puis qu’vous aviez quitté vote tante, vous aviez fait fortune ; & vous v’là zà pié par zun ben mauvais temps. — Tu me r’conduiras, n’est-ce pas, Cadet ? — Avec ben d’l’honneur, Mameselle Fanchon… ; & les v’là aller dar dar, jusqu’à ce qu’ils fussent arrivés dans une magniere de chambre dont Cadet ne vit les quatre murs que le lendemain,