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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/114

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LA PETITE-POSTE

la v’là, les larmes aux yeux, qui dit au bon Pere : ah ! mon doux Sauveur ! si j’avois mon argent sur moi, j’vous l’donnerois ben vîte pour le porter à ce pauvre garçon. Eh ben ! mon enfant, répondit l’autre, confiez-le moi demain à cette heure ; je serai dans cette maison qu’vous voyez à gauche, auprès d’l’enseigne du Maronnier : venez m’y trouver, & demandez Frere Jaquin. Janette s’en va, enchantée de la rencontre ; & le lendemain, alle n’manqua pas d’se trouver au rendez-vous avec son argent, & de demander le Frere. On