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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/126

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LA PETITE-POSTE

nom du premier mari qu’j’avois quand on m’baillit Janette. — Vivat, s’écria l’Juge, qui sçavoit du latin ; nous y v’là : Janette aura d’quoi vous payer vos services. On envoye la chercher ; on ly conte l’aventure : adieu les Sœurs du Pot. Mais alle ne fut pourtant pas si aise qu’on le croiroit ben, dans la crainte qu’alle ne fût forcée d’abandonner son cher ingrat.

Il y avoit vingt mille francs à toucher pour Janette ; c’étoit tout ce qu’on avoit pu tirer d’la succession d’monsieu Simonet son père, mort dans les Isles, où une mauvaise affaire l’for-