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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/140

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LA PETITE-POSTE

Monsieur, j’ai été bien aise qu’on ait défendu votre sçavoir, & qu’on ne vous ait pas laissé passer pour un mal-adroit. Je vous ai raconté fidélement ce qui s’est dit de plus essentiel sur votre compte, & je vous écris à la hâte, pour que vous ne vous exposiez pas ce soir à vous trouver au milieu du funébre cortège qui viendra l’enlever à jamais de chez elle. J’espère que vous voudrez bien me continuer toujours vos soins pour la petite maladie que vous sçavez.