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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/182

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LA PETITE-POSTE

dernières inconséquences nous donnoient sur lui.

Je suis sûr que déja la Presse gémit quelque part sous le poids de sa satire. Une satire ! Ô mon cher !… quel triomphe pour tous nos ennemis ! Ils sont trop acharnés à nous perdre, pour distinguer la vérité de l’imposture : l’injustice & la haine n’attendent pour triompher que le cri de la calomnie.

Adieu, mon cher camarade : il n’y a point de Philosophie qui tienne : je suis foible comme un enfant sur la peur qui m’a dicté cette lettre. Rassurez-moi, si vous l’osez vous-même.