Aller au contenu

Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/188

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
188
LA PETITE-POSTE

étant fort ennuyeuses, on ne les lit plus ; & les Gazetiers perdent beaucoup. Secondement, on ne sçait plus que dire dans le monde ; & on y est assommé de nouvelles littéraires, que l’on donneroit toutes pour la nouvelle d’une seule bataille. Troisiémement, l’abondance que procure la facilité du commerce, fait augmenter le luxe, & mépriser les anciens Militaires comme nous, qui nous en moquons. Quatriémement, l’esprit de la Nation se perd dans de vaines spéculations d’Agriculture, de Commerce, de Manufactures,