Aller au contenu

Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
212
LA PETITE-POSTE

lant que vous avez tout refusé à votre sœur, à ma malheureuse mere. Mais, Monsieur, votre niéce, tout à plaindre qu’elle est, veut être plus généreuse que vous. Elle veut vous donner avis de sa position, parce qu’elle peut intéresser votre orgueil. Décidez, Monsieur, si je dois entrer chez Madame de ***. Ce n’est que votre ordre que j’attends, & non pas vos bienfaits. S’il vous importe que je quitte le service, une pension très-modique peut vous épargner le dégoût de m’y à voir : je refuserois tout au-delà du nécessaire le plus étroit,