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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/222

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LA PETITE-POSTE

vous osez prononcer cette horrible maxime ? Ô mon cher ! allez interroger les mânes de vos glorieux ancêtres : demandez-leur si ce fanatisme patriotique dont ils étoient remplis, ne fut pas le principe de toutes les grandes actions qui les distinguerent ; si leur véritable gloire, si leur plus grand bonheur ne furent pas d’envisager toujours l’honneur des Lys, qu’ils défendoient, & qu’ils arrosoient de leur sang ; qu’ils vous disent s’ils ne firent qu’échanger ce sang contre les dignités & les métaux ; si les récompenses enfin furent la sour-