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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/48

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LA PETITE-POSTE

jourd’hui, tant de persécutés à soutenir & à consoler, qu’elle ne peut rien pour votre protégée. J’ai eu beau peindre sa misère, & les dangers de l’abandonner, ce n’étoit point une affaire de parti ; elle a été sans pitié. Pendant notre conversation, dix Marchands sont entrés ; elle a acheté fort cher vingt superfluités que son orgueil lui fait mettre au rang des choses nécessaires.

Pourquoi l’appellez-vous encore votre amie, madame ? Avec des millions qu’elle ne peut dévorer, montrez-moi quelqu’un qu’elle ait obligé ; &