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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/56

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LA PETITE-POSTE

maisons de force, & dont la santé auroit été parfaitement rétablie. Vous voyez, mon cher, quelle heureuse pépinière de créatures bien constituées j’offrois à l’état ! C’étoit aller plus loin que n’avoient fait les Spartiates. Eh bien ! autres risées, nouvelles plaisanteries ! On ne voit ici que des fous, vous dis-je : j’ai grande envie de les abandonner à leur mauvais sort ; ce sont des malades qui se plaignent de tous les maux, & qui rejettent tous les remédes. Si je puis parvenir à combiner un bon projet qui fasse vivre un homme avec