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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/58

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LA PETITE-POSTE


M. Vacarmini à M. ***, son Poëte.


Jai reçu, Monsieur, les changemens que vous m’avez envoyés ; mais je vous avoue qu’ils ne peuvent pas me servir davantage. Vous avez la fureur de faire toujours du gracieux, quoique je vous aye dit cent fois que ce n’est pas ce qu’il nous faut. Du terrible, monsieur, du terrible : essayez un peu si vous pourrez aller jusques-là, ou bien nous serons obligés de rompre notre société.

Vous avez beau me dire