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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/8

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LA PETITE-POSTE

plus d’un de nos jolis soupers se terminer presque comme le festin des Lapithes, sans qu’aucun de ceux qui excitoient ces orages politiques, sçût bien précisément ce qu’il avoit à dire. Je ne jouerai point ce rôle avec vous, mon cher Chevalier. Je suis citoyen : j’invoque depuis long-tems la paix des esprits, & je vois avec douleur qu’elle s’éloigne encore de nous.

Adieu : vous partez sans m’avoir vu ; la faute en est à nous deux. Une entrevue de plus n’auroit pas, au reste, augmenté notre amitié ; elle est assez ferme, puisqu’elle a résisté