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Page:Asselin - L'œuvre de l'abbé Groulx, 1923.djvu/71

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troisième personne du singulier de l’auxiliaire du conditionnel imparfait et à la troisième personne de l’imparfait du subjonctif : pour la clarté de la phrase, ces détails ont leur importance. Quand M. Camille Roy lui reproche de dire : « Il sent qu’avec l’amour de sa race envolé, un coin de son cœur lui fait mal comme s’il était mort, » force nous est bien de reconnaître que M. Roy n’a pas tort. De même nous nous garderons bien de jeter des fleurs, même de papier, sur des phrases comme celles-ci : « Il faut regarder aux conditions (pour à l’état) des immigrants » ; — « De la cour du commandant de la côte on peut appeler au Conseil militaire de Québec » ; — « De beaux officiers aux luisants coups d’épée » ; — « En dépit de leurs privilèges parcimonieux, les nouvelles institutions politiques avaient-elles au moins de quoi satisfaire les Canadiens, de quoi leur permettre d’ajourner leurs espérances ? » — « Et qu’ont-ils fait (les lords du Commerce) autre chose sinon confirmer les décisions de Murray en matière de lois ? » — « L’histoire de notre pays accuse un vaste hiatus entre l’homme et l’œuvre, entre la petitesse de la puissance qui agit et l’immensité de l’effort exigé. » — Simples négligences, au fond, et je n’en veux pour preuve que les indices d’inadvertance relevés ailleurs. Parce que l’auteur avait à ce moment à l’esprit le très moderne établissement qu’est la brasserie Frontenac, il appelle une fois de ce nom la brasserie établie à Québec sous Talon. Il écrira à la page