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Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/19

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Le faquin a sans doute voulu dire : « Telle ne fut pas notre attitude, et telle elle serait si nous avions aujourd’hui à la prendre. »

Nous le comprenons entre les lignes.

Et nous le croyons sans peine.

Avant toutefois de le laisser passer au nationalisme (il en est capable), je veux, pour l’inciter au ferme propos, lui montrer sans atténuation, en ami, ce qu’il fut véritablement durant ces quinze derniers mois. Je veux lui prouver que non seulement au sujet de nos devoirs militaires envers l’Angleterre, mais dans la plupart des questions politiques qui ont tenu la scène, il a fait, plus en grand et au risque de conséquences infiniment plus graves, comme ce curé de ma paroisse natale qui prêtait les oripeaux fanés de sa modeste église pour les triomphes de sir Hector Langevin.

Alors — et alors seulement — je reviendrai aux évêques pour leur demander compte du patronage officiel qu’ils permettent que certains d’entre eux accordent à l’Action catholique.

Et alors seulement — mais alors — je lui permettrai à lui, de menteur, à lui le fourbe, sinon de changer son fusil d’épaule, — puisque les gens de son espèce, prêtres ou laïques, D’Amours ou Tartes, prêchent la

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