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Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/40

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seignement bilingue, il trahit inconsciemment, pour le seul plaisir de porter un coup de stylet à M. Bourassa, ou s’il ne frappe pas plutôt M. Bourassa pour servir les politiciens francophobes d’Ontario en ayant l’air de défendre l’école bilingue. Ce n’est pas par un écart de plume que dans mon premier article sur l’Action catholique, les évêques et la guerre », je le traitais de « petit abbé jésuite et italien, pour qui nulle besogne ne fut jamais trop ardue, ni trop scélérate, ni trop vile » : les lignes qui précèdent montrent ce dont il est capable comme audace, comme scélératesse et comme vilenie. Je pourrais le convaincre vingt fois de mensonge en refaisant brièvement l’historique de la lutte scolaire ontarienne. Je lui permettrai de se clouer lui-même au pilori s’il veut seulement essayer de répondre aux questions suivantes :

1o Selon lui, qu’est-ce que les Canadiens-Français auraient pu faire pour dissiper l’ignorance et les préjugés des Anglais d’Ontario, et qu’ils n’ont pas fait ?

2o Qu’est-ce que nous avons fait pour entretenir cette ignorance et ces préjugés, et dont nous aurions pu nous abstenir sans nous manquer de respect à nous-mêmes ?

3o Où, quand et comment avons-nous

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