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Page:Asselin - Les évêques et la propagande de l'Action catholique, 1915.djvu/50

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L’abbé d’Amours écrivait en effet il y a deux mois à peine :

Notre confrère anglais le Telegraph, de Québec, qui n’est pas obligé d’être au fait de la discipline du clergé catholique, apprendra donc avec plaisir que le clergé de la campagne comme le clergé des villes adopte au sujet de la guerre non les principes de tel ou tel homme politique, mais ceux qui nous sont enseignés par les Papes et les Évêques. Or, sur ce point important, les évêques de notre province ont dit les paroles essentielles, que les membres du clergé ont fait (sic) leurs.

Quant au patronage accordé par l’archevêché de Québec à l’Action catholique, il est trop public pour prêter à aucun doute. J’ai ici même défié ce journal d’établir par des chiffres qu’il ne vit pas du produit des quêtes diocésaines et des pèlerinages à Sainte-Anne-de-Beaupré. Je ne risquais vraiment pas grand’chose au défi, puisque l’archevêché de Québec, non seulement a participé activement à la fondation de l’Action catholique, alors appelée l’Action sociale, — non seulement est intervenu en sa faveur, par une lettre comminatoire, quand certains membres du parlement provincial ont osé critiquer, sa ligne de

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