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que canadienne a été fondé et maintenu. Il a fait de son mieux pour réfuter l’erreur et répandre la saine doctrine. Il a exposé la vérité chrétienne et les préceptes de la morale. Il a revendiqué les droits sacrés de l’Église ; il a dénoncé toutes les violations qu’on en voulait faire ou qu’on en faisait.

Bref, il a mérité, et, à maintes reprises, de recevoir publiquement les approbations les plus significatives et les louanges les plus flatteuses.

Le 10 octobre, c’est juste un mois moins un jour après l’apparition de mon premier article sur l’attitude de l’Action catholique touchant la guerre. Durant tout ce mois j’ai chaque semaine élevé la voix contre la malhonnête exploitation faite par l’Action catholique du mandement impérialiste de 1914. Durant tout ce mois aussi, le Progrès du Golfe, journal hebdomadaire rédigé dans le plus pur esprit catholique et conseillé en l’espèce par des théologiens de premier ordre, n’a cessé de dénoncer, preuves à l’appui, la mauvaise foi de l’abbé D’Amours. C’est ce moment que l’Action catholique, avec l’approbation évidente de l’archevêché de Québec, choisit pour nous jeter dans les jambes l’article de la Semaine religieuse annonçant une nouvelle collecte diocésaine en sa faveur. Ceux qui se sont

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