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Page:Asselin - Pensée française, pages choisies, 1937.djvu/193

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LES RELATIONS DE LA PRESSE CANADIENNE ET DE LA PRESSE FRANÇAISE


Texte d’un rapport lu le lundi 27 août 1934, au Congrès de la presse française à Québec


AABSTRACTION faite des revues et périodiques qui ne sont pas nombreux, et des bulletins religieux qui ne sont pas en aussi grand nombre qu’on pourrait croire, la presse canadienne d’expression française comprend exactement onze journaux quotidiens et une quarantaine d’hebdomadaires, et même ces journaux diffèrent énormément entre eux de ton et de tirage. Messieurs de la presse française, c’est ce modeste groupement, pris actuellement entre une ambition de croissance bien naturelle et le danger de décliner, qui vous accueille à Québec à l’occasion des fêtes du Quatrième Centenaire du Canada, vous les représentants d’une des plus grandes forces d’opinion du monde. Qu’il soit en effet bien compris, et dès le début, que si j’ai accepté avec plaisir d’un comité bénévole et de circonstance — présidé, il est vrai, par le président général du syndicat d’information dit de la Canadian Press, l’aimable directeur du Soleil, M. Gagnon — l’invitation de vous entretenir de nos relations mutuelles, je n’ai point mandat de parler