Aller au contenu

Page:Asselineau - Le Livre des sonnets.djvu/212

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


NOTES

ET VARIANTES




Page ix, ligne 18.

Colletet ne ſavait pas que le mot de ſonnet tel que l’emploient Thibaut de Champagne & Guillaume de Lorrïs s’applique indiſtinctement à toute eſpèce de chant. Pour les trouvères comme pour les troubadours le ſonnet eſt ce qui ſonne. « Les Provençaux, dit Ginguené, appelaient ſonnets des pièces dont le chant était accompagné du ſon des inſtruments. » (Hiſtoire littéraire de l’Italie, 1811, tome Ier, page 295.) Le poème de quatorze vers à forme fixe, que nous appelons Sonnet, eſt abfolument étranger à la vieille poéſie provençale, & c’eſt en Italie qu’il faut en chercher les premiers types. On connaît, il eſt vrai, un ſonnet provençal attribué à Guilhem des Amalrics, troubadour du xive ſiècle. Mais ce Guilhem des Amalrics fut imaginé au xvie par Jehan de