Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/14

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tes, c’est-à-dire la récapitulation de toute votre jeunesse de poëte laborieux et de sincère amant de la gloire.

Dans l’intervalle devaient paraître les Fleurs du mal, ce coup de fouet retentissant de Charles Baudelaire, les charmants Païens d’Hippolyte Babou, les Poésies complètes de Leconte de Lisle, et quelques autres ouvrages encore, qui sont venus se ranger autour de ceux-là, comme des vélites autour de l’état-major.

Assurément, tous ces efforts n’ont pas été perdus. Vous avez conquis parmi les cinq ou six grands lyriques de ce temps-