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Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/20

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mes vêtements je ne me distinguais nullement d’eux et pouvais passer pour un des leurs. D’autres hommes se tenaient debout sur le seuil des maisons avec leurs femmes et leurs enfants.

Et tous semblaient intérieurement heureux et pleins de douceur.

Et, parmi cette foule, je distinguai bientôt de certains hommes, vêtus à peu près comme les autres, mais dont la figure et la démarche révélaient quelque chose de supérieur et de vraiment céleste. Les autres hommes, ceux qui marchaient autour d’eux, s’arrêtaient et se serraient entre eux pour leur faire place ; et ceux qui se tenaient debout devant les maisons, s’inclinaient à leur passage et les saluaient avec respect.

Et presque aussitôt je m’aperçus que le divin Guide qui m’avait précédé jusqu’alors