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Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/61

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attention des pages imprimées de leurs pensées ; non pas pour y relever des incorrections, comme il arrive dans notre monde, car de telles fautes sont impossibles ; mais pour ajouter à loisir de nouveaux ornements et de nouvelles beautés en ces ouvrages de leur esprit.

Et l’Ange m’apprit alors ce qui rend impossibles en ce lieu-là les infidélités et les erreurs dans les reproductions par l’imprimerie des pensées écrites.

Et il me fit remarquer d’abord ce que mon sens distrait n’avait pas saisi dans la vision précédente : à savoir, que le papier sur lequel venaient s’inscrire les pensées des bienheureux était placé, non sur une table ordinaire, mais sur une table pleine en hauteur et en largeur, telle qu’un coffre ou une armoire, et pourvue à l’intérieur d’un