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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/126

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La dureté de Condé envers sa femme a été universellement blâmée[1]. Et en effet la Princesse eût-elle été réellement coupable, coupable de foiblesse et de lassitude, cet exil perpétuel, la séquestration, la mort civile, encore une fois c’étoit trop ! Faut-il prendre au sérieux l’allégation de l’historien-apologiste de Condé, Désormeaux, qui prétend que la

  1. Ajoutons à ce que nous avons dit déjà sur ce point ce passage d’une lettre de Corbinelli au président de Moulceau (6 janvier 1687) : « La mort de M. le Prince a édifié tout le monde, et vous autres comme nous. J’aurois voulu qu’il eût donné quelque signe de vie au public pour Mme sa femme. » Mademoiselle dit à peu près la même chose.