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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/36

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Le premier souvenir que les Mémoires aient conservé d’elle

    riettes de Tallemant, t. II et tables de l’édit. de M. P. Paris, un article de M. Huillard-Bréholles dans la Revue contemporaine du 31 août 1863. Cet article, composé d’après une correspondance inédite, est écrit sur un ton d’apologie qui balance les dénigrements de des Réaux. Toutefois l’auteur de l’article, s’il est parvenu à réhabiliter le maréchal comme homme de guerre et comme diplomate, n’a pu nous montrer en lui un père bien vigilant, ni bien tendre. Il se contente de nous dire que le marquis, qui depuis la mort de sa femme avait remis Mlle de Brézé aux mains de Mme Bouthillier, femme du surintendant, « Ce qui était, remarque-t-il, la placer sous la tutelle directe de Richelieu, » ne resta pas cependant après cette séparation « indifférent au sort de sa fille, ni à ses progrès. » Selon M. H. Bréholles, le cardinal se serait chargé de pourvoir à l’éducation de sa nièce, comme à son établissement. Malgré un si illustre patronage,