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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/54

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pouvoit se promettre de grands avantages d’une union qui faisoit rentrer le nom et les biens des Montpensier dans la maison de Bourbon. Le cardinal et le roi, à qui tant d’avantages réunis dans une seule famille pouvoient donner ombrage, étoient vieux et maladifs. Aussi fut-ce la première objection qu’il opposa aux vues du prince son père, qu’il « ne pouvoit consentir à aucune alliance tant qu’une princesse de sa maison, belle, jeune, spirituelle et comblée de biens, seroit à marier[1]. » Ainsi il alloit, de l’in-

  1. Lenet.