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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/63

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Paris, d’où elle se rend en trois jours et par des chemins détournés à Montrond, lieu marqué par Lenet comme le plus sûr pour une retraite et le plus avantageux en cas de défense. Ses lettres à la reine et aux ministres, aux magistrats, à ses parents, sont pleines de noblesse et de fermeté. Menacée dans Montrond par La Meilleraye qui s’avançoit avec ses troupes, elle s’échappe encore à la faveur d’une partie de chasse, après avoir pourvu à la sûreté de la place et des places qui en dépendoient, et s’en va rejoindre à travers mille difficultés, tantôt à cheval et tantôt en litière ou en