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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/68

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On sait quel fut le résultat de ces trois mois de résistance : la paix conclue à Bourges, l’amnistie accordée à tous ceux qui avoient

    fense de Bordeaux, sur sa bravoure et sa charité, l’excellent ouvrage de M. Alphonse Feillet, La misère au temps de la Fronde, 1862. Il la montre (p. 269) travaillant de ses mains avec les dames bordelaises, comme autrefois les héroïnes Siennoises, aux fortifications de la ville. « La princesse et les dames allaient en personne, chacune avec un petit panier, porter de la terre afin d’encourager les travailleurs. Le duc d’Enghien monté sur un petit cheval se montrait à tous les ateliers de terrassement, tantôt pliant sous le faix d’une hotte chargée de terre, tantôt blessant ses tendres mains à porter des pierres que sa mère rangeoit avec du ciment trempé de ses larmes, dit une lettre des Dames du parlement de Bordeaux aux Dames du parlement de Paris. »