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Page:Asselineau - Vie de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, princesse de Condé, 1628-1694, éd. 1872.djvu/77

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s’ajoute à cette suite à peine interrompue de tribulations, d’outrages, de maux et où ne devait manquer aucune sorte de calamités. Deux officiers de sa maison se prennent un jour de querelle et mettent l’épée à la main. La Princesse (elle avoit alors quarante-trois ans — 1671) se met entre eux pour les séparer, et elle reçoit un coup d’épée dans le côté. On fit le procès à celui qui l’avoit blessée. Quant à elle,

« Lorsqu’elle fut guérie, Monsieur le Prince la fit conduire à Châteauroux, qui est une de ses maisons. Elle y a été gardée très-longtemps en prison ; et à présent