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Page:Aubanel - Thore - Recherches statistiques sur l’aliénation mentale faites à l’hospice de Bicêtre.djvu/153

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notre division, et pour toutes les maisons d’aliénés en général, tient le milieu entre celui des hôpitaux et celui des prisons. En effet, les individus qui s’y trouvent mènent une vie qui a beaucoup d’analogie avec celle des détenus, en même temps que, comme dans les hôpitaux destinés au traitement des maladies aiguës, ils y apportent avec eux des chances de mort, dues aux désordres cérébraux qu’ils présentent.

Suivant M. Villermé, la mortalité moyenne, pour toutes les prisons de Paris, en y comprenant le dépôt de mendicité, a été :

De 15,50 de 1815 à 1818.

Elle avait été

De 10,01 de 1819 à 1825.

À l’Hôtel-Dieu, d’après M. Bouchardat, elle aurait été

De 1 sur 4 93/100 de 1804 à 1814,
Et de 1 sur 5 [illisible]/100 en 1836.

Dans les recherches statistiques sur Paris, M. Villot, en réunissant les décès à domicile à ceux des hôpitaux et hospices, trouve que la mortalité est de :

1 sur 32 42/100 pendant la période de 1817 à 1821,
Et de 1 sur 36 44/100 pendant la période de 1822 à 1826.

Si l’on retranche les décès des hôpitaux et hospices, elle est de

1 sur 51 de 1817 à 1821,
Et de 1 sur 56 de 1822 à 1826.