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Page:Auber - De la fièvre puerpérale.djvu/104

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POST-SCRIPTUM.


Dans un des paragraphes précédents, nous avions exprimé le vœu qu’un rapporteur général résumât les débats de l’Académie et en fît sortir des conclusions fondamentales ; M. Guérard a résolument abordé ce travail difficile et dans un rapport qui n’était pas encore publié quand nous avons livré notre manuscrit à l’impression, il a brillamment repris et savamment commenté les points principaux de cette grande question de la fièvre puerpérale !… Question palpitante, s’il en fût jamais, dont la verve gauloise et le sarcasme des orateurs et des critiques se sont vivement emparés, question retentissante qui est devenue bientôt, par le choc des réparties, comme une espèce de folie dramatique en seize tableaux, qui a su passionner l’Académie, la presse et le public pendant plus de quatre mois !… Voici les termes abrégés du rapport de M. le docteur Guérard :

« Sur quatre accoucheurs qui ont pris part à cette discussion, trois professent une même doctrine, la doctrine de l’essentialité ; ce sont MM. Danyau, Depaul et Paul Dubois. Cette doctrine est remarquable par sa simplicité, sa netteté et sa lucidité ; elle se réduit à ceci : chez les femmes accouchées, il y a plusieurs ordres de phénomènes pathologiques : les uns bénins, les autres extrêmement graves. Parmi ces derniers, il en est un qui apparaît ordinairement au dixième jour après les couches, c’est l’intoxication septique ! Deux autres ordres de phénomènes se montrent à l’époque où