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Page:Audibert Histoire et roman 1834.djvu/207

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« Écoutons-le :

Loin du camp des Césars et loin de l’Illyrie,
Je viens enfin pour elle au sein de ma patrie,
De ma patrie ingrate, et qui, dans mon malheur,
Après Aménaïde, est si chère à mon cœur.

« Vous l’entendez ! après son amante, ce qu’il a de plus cher au cœur, c’est sa patrie. Aussi vous le voyez combattre pour arracher Aménaïde à la mort ; puis, pour préserver Syracuse de l’ennemi, combattre une dernière fois et mourir. »